La passion et le fonctionnement optimal en autisme

Cette étude vise à mieux comprendre le rôle des passions chez les adolescents et jeunes adultes autistes de 14 à 30 ans

Un des critères diagnostiques de l’autisme est la présence d’intérêts dont l’intensité ou l’objet sont atypiques. Ceux-ci sont parfois perçus par les parents et les intervenants comme étant nuisibles et sont des cibles d’interventions en autisme. Pourtant, leurs conséquences sont encore peu comprises, et peu rapportées par les autistes eux-mêmes. Selon la théorie dualiste de la passion, une activité peut être associée à des conséquences positives et négatives, selon le type de passion associée (obsessive ou harmonieuse). Ce cadre conceptuel n’a jamais été appliqué à une population autiste, chez qui les intérêts restreints peuvent s’apparenter à des passions. 

Ce projet a pour objectif de mieux comprendre les liens entre la passion des personnes autistes envers leur activité préférée et ses conséquences sur le fonctionnement optimal. Une étude de questionnaires en ligne est auprès de jeunes adultes autistes entre 14 et 30 ans.

Cette recherche a le potentiel d’apporter une importante nuance quant au rôle adaptatif des intérêts restreints, tel que perçu par les personnes autistes. Elle pourrait contribuer à la reconnaissance du levier d’intervention et d’intégration sociale que ces intérêts peuvent représenter pour ces personnes.

Pour plus d’informations, vous pouvez contacter Alexa Meilleur, à l’adresse suivante : meilleur.alexa@courrier.uqam.ca

Chercheure principale: Eve-Line Bussières, Ph.D.

Collaborateurs : Isabelle Soulières, Robert Vallerand, Mélanie Couture, Elsa Gilbert et

Noémie Cusson 

Étudiante : Alexa Meilleur

Financement: CRSH Développement Savoir à la chercheure principale, et bourse de doctorat du CRSH à Alexa Meilleur

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